Meeting… Édouard Depaz!

Photos: Yedihael Canat (sauf indiqué)

Interview: Clément Vanpé

 Yedihael Canat

Bordeaux est désormais la capitale française d’un certain skate que l’on ne peut plus qualifier d’underground, puisqu’il parle à autant de monde… Et le jeune Édouard, du haut de ses dix-neuf ans, semble bien descendre de ce lignage “de rue”. Demain, nous vous présenterons, en exclusivité, sa première part, réalisée par Black Room, et nous sommes bien content d’être associé à cette première réelle mise en avant du jeune homme. En attendant qu’il vous montre de quoi il en retourne demain, voici déjà de quoi faire connaissance!
Benjamin Deberdt

Salut Édouard. Alors, qu’est-ce que tu fais de beau en ce moment ?
Salut! Et bien, là, je suis chez ma copine en train de chiller un peu. Je viens de rentrer de Lille et je me prépare mentalement à travailler pendant deux mois pour gagner quelques ronds, avant de m’installer avec elle à Paris début septembre.

J'ai entendu dire que plus jeune tu étais un peu le poulain de Léo Valls. Vous roulez toujours ensemble?
Non, beaucoup moins… Maintenant, j’ai mes études, ma copine et mes potes avec qui je skate dès que j'ai un peu le temps. Du coup, c’est galère de pouvoir tout combiner.

Peux-tu nous expliquer comment s’est fait le rapprochement avec Black Room et comment vous en êtes arrivés à travailler sur ce projet d’edit vidéo pour Live?
En fait, Peps [Guillaume Anselin, NDLR] m'a proposé de venir faire des photos dans le Pays Basque au début de l'été dernier. J'étais à Bordeaux et il m’a dit qu’il y avait deux de ses potes Joaquim Bayle (qui fait Black Room) et Maxence Cheval, qui passaient la journée à Bordeaux et qui allaient direct sur la côte basque. Du coup, il m’a filé leurs numéros et l’on a passé une hyper bonne semaine là-bas, on s’est grave bien entendu!
Par rapport à l’edit, on a beaucoup filmé durant cette semaine, et Joaquim a proposé de m’héberger à Lille à la fin de l'été. Du coup, j’ai sauté sur l’occasion et l’on a continué à filmer à fond en se disant que si l’on continuait sur cette lancée, on pourrait faire un truc cool. Il est ensuite revenu à Bordeaux deux fois et, là, je rentre tout juste de Lille, où l’on vient de finir l’edit!

Comme on peut le voir dans la vidéo, vous n’avez pas eu peur de bouger pour tourner. Comment s’est passé la semaine en Espagne?
Ouais, c’est vrai qu’on s’est mis quelques bonnes motives! La semaine que l’on a passé entre le Pays Basque et Saragosse était vraiment trop bien. On a bien bougé, bien rigolé et ce qui était cool, c’est que l’on a visité les environs aussi, en passant par Las Banderas et pleins de petits villages. À Saragosse, on a aussi retrouvé les gars de Nomad qui sont vraiment trop cools, et avec qui l’on a un peu bougé. C'était vraiment stylé, j’y repartirais bien avec la même équipe!

 Yedihael Canat

Backside nosepick.

Tu es aussi récemment venu à Lille pour filmer et tu as eu l’occasion de rencontrer et de skater avec les mecs de chez Zeropolis. Que penses-tu de la scène locale lilloise?
J'étais déjà venu une fois ; du coup, je connaissais un peu les gars de Zerop’, on a bien rigolé, bien skaté et bu un peu trop de bières! [Rires] Après, il y en avait qui travaillaient et d’autres qui étaient blessés. Du coup, je n’ai pas pu skater avec tout le monde, mais, en tout cas, je trouve qu'il y a une bonne ambiance !

On t’aide un peu, en ce moment, ou tu te débrouilles tout seul avec ton budget d’étudiant?
Au niveau matos, j’essaie de me débrouiller solo, même si Baron Clothing m’aide un peu à m’habiller comme un grand! [Rires] Sinon, j’ai aussi été aidé par Nomad, à un moment. Mais au final, entre les billets de train entre Bordeaux et Saragosse, mes études et la crise en Espagne, ça a un peu foiré… Mais je garde de très bons contacts avec la scène de là-bas!

En regardant l’edit, on sent que tu réussis à t’approprier différentes époques du skate et que tu parviens à mixer toutes ces influences dans un ensemble cohérent. Qu’est-ce qui t’inspire?
Au final, je n’essaie pas vraiment de me démarquer, ou quoi… J’ai juste appris d’autres tricks. Et puis, je ne suis pas trop fan des combos flip-in flip-out. Du coup, j’essaye de voir les spots différemment, de voir s’il y a moyen de faire ce que je sais faire sur le spot, quoi.

Tu vas déménager sur Paris pour tes études, l’année prochaine. Comment appréhendes-tu le fait de quitter ton cocon bordelais ainsi que d’intégrer une nouvelle scène?
Un jour ou l'autre, il faut bien voler de ses propres ailes ! [Rires] Je suis plutôt content de bouger au final et puis je connais déjà pas mal de monde à Paname au niveau du skate, du coup, je n’ai pas trop peur. Le seul truc qui me saoule vraiment, c’est que déjà que je ne voyais plus beaucoup mes potes de Bordeaux à cause de mes études, là, je risque de encore moins les voir, mes meilleurs srabs du HK crew!

Pour finir, quels sont tes projets, aussi bien dans le skate qu’en dehors?
Au niveau du skate, je n’en ai strictement aucune idée. Je continue de skater et de rigoler avec les copains. Et au niveau de mes études, bah, écoutes, je viens d’avoir ma première année à l'E.C.V, du coup, je continue. Mais j'aimerais bien bouger vers les USA, peut-être New York, qui sait!?

 Guillaume Anselin

Kickflip. photo: David Manaud

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