Le pire et le meilleur de Mark Suciu

Portrait : Patrick Beaudouin
Interview : Benjamin Deberdt

Chaque jour vient avec son lot de bon et de mauvais… Ce sont ces expériences qui nous façonnent, lentement mais sûrement, et parfois un peu trop brutalement. Cette nouvelle rubrique s’essaye à faire parler vrai nos skateurs favoris.
Récemment le jeune Mark se trouvait à Paris, avec pour seul bagage quelques amis, et une mission découvrir la ville, spots compris. Nous avons réussi à l’attraper, pour quelques questions auxquelles il a répondu… en français ! Le résultat de six années de cours, semble-t-il, et aussi le signe d’un esprit toujours alerte, comme même son skate semble l’indiquer. Étudiez bien ses parts et vous y découvrirez tout un tas de références à ses aînés, et aussi un potentiel à analyser les spots assez inégalé…
Vous l’aurez compris, Mark Suciu est le futur.

Meilleure façon de voyager : en bande ou petite équipe ?
C'est parfait avec deux ou trois amis. C’est le mieux pour aller sur les spots, et aussi pour faire du tourisme, et sortir le soir.

Le pire avis que l’on t’a donné à propos de Paris ?
Quelqu’un m'a dit que je ne devais pas regarder les Françaises dans ses yeux.

Ta meilleure expérience, depuis ton arrivée ?
Hier, mes amis ont violemment attrapé un jeune gitan qui avait volé le téléphone d'un ami.

La pire nourriture que tu aies mangée ici ?
Halal, mais j’aime beaucoup, d’habitude.

Le meilleur skateur européen, pour toi ?
Lucas Puig.

Le pire côté d’être un jeune skateurs sponsorisé à l’age d’internet ?
La publicité.

Ta meilleure session depuis toujours ?
La session où j’ai appris le trois-six flip. Je pense que j’avais treize ans.

Le pire moment de la journée pour skater, pour toi ?
Le matin, bien sûr.

Le meilleur trick jamais fait sur la fontaine de Love Park ?
Le switch flip d’Anthony Pappalardo.

La pire mode que tu aies connue dans le skate ?
C’est pénible quand les gens s’habillent en haute couture pour skater.

Finissons en beauté avec sa part solo, Transcontinontal, qui a ouvert 2012 en fanfare, depuis ses lines à San Francisco en hommage à Mike Carroll au varial heel final, dédié à celui qu’avait replaqué Tim O’Connor des années auparavant.

 

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