Filharmonia Skateboarding / LEEF STORY / Krzysztof Poskrobko / INTERVIEW

Tant circonstanciel qu'il est, le monde s'avère fréquemment être injuste et ce, en particulier sur le plan de la reconnaissance du travail investi par des personnes qui n'ont pas eu le hasard d'être né à l'endroit le plus évident de la planète. Une certaine inaccessibilité du plus-que-jamais mythique "rêve américain" qui décourage alors ceux-ci, souvent - au point d'annihilier leur ambition. Arrivé à ce point, finalement, on tend à se rendre compte que tout ce qui compte vraiment dans le skateboard, c'est la transmission culturelle - et non pas le leurre de la production matérielle, censé servir cette précédente dans le meilleur des cas.
 
Si la marque, basée en Pologne, de la légende locale Krzysztof Poskrobko : Filharmonia a annoncé sa retraite officielle du game il y a à peine quelques mois, et qu'elle a (toujours louablement) été portée à notre attention un poil trop tard par son comparse de filming et de prénom, Krzysztof Godek (interviewé par LIVE ici - et soit dit en passant, il gère toujours la marque Repeat dont il distille les sections de la dernière vidéo "IF YOU DON'T SKATE, DON'T START" sur son compte YouTube depuis quelques semaines, ici), il en demeure que - parfois cruellement - le bon skate reste gravé dans le temps, et que les deux productions format full-length Filharmonia "LEEF STORY" et son prédécesseur "LLUF SONG" se trouvent être impeccables en tout point.
 
Au même titre que d'autres productions indépendantes récentes telles que celle de Nikola Racan : "SOLSTICIJ", ou que celle des tout aussi Polonais de chez Couch Raiders : "CONNECTIONS", il ne s'agit pas tant que d'amas de sessions filming productives que de témoins de réflexions élaborées, et de l'évolution de leur auteur au fil de plusieurs années passées à mûrir en arpentant le monde, skate aux pieds, caméra au poing et idée en tête.
 
L'oeil précis de Krzysztof pour le détail, le bon goût et l'ambiance cinématique transpire à travers ses travaux tout autant que la vibration de sa motivation ; ça ne nous a donc pas surpris quand, après l'avoir contacté pour lui demander de raconter sa "LEEF STORY" à LIVE, ses réponses subséquentes se sont avérées chargées d'honnêteté. L'échange, et la première vidéo Filharmonia "LLUF SONG" à ne pas manquer, ci-dessous !
 
*
 
LIVE Skateboard Media : Bonjour Krzysztof ! Aujourd'hui, LIVE met en avant cette production vidéo de ton cru : "LEEF STORY" réalisée en 2018 et mise en ligne sur les Internets très récemment, rattachée à Filharmonia Skateboarding. Saurais-tu nous raconter cette "LEEF STORY" en commençant par qui tu es, d'où tu viens, comment tu as commencé le skate et qui ont été tes premières influences ?
 
Krzysztof Poskrobko : Bonjour Aymeric, alors, je suis un jeune homme polonais - né à Bialystok dans l'Est du pays, mais ça fait quinze ans que j'habite la capitale et c'est là que, pour l'instant, je choisis de continuer mon aventure skate. J'ai commencé la planche à roulettes en 1997, alors que j'avais quinze ans.
 
Frontside ollie. Ph.: Krzysztof Godek
 
J'ai vu le film de Larry Clark : "KIDS", et je me suis immédiatement rendu compte que je voulais être comme ces gosses à N.Y.C.. Peu après, j'ai rencontré des potes avec qui j'ai commencé à passer pas mal de temps, et c'est à travers eux que j'ai vu mes premières vidéos de skate, en VHS. Je me suis dit qu'en plus de porter des baggys et des casquettes à l'envers, il fallait vraiment que je m'y mette et que j'apprenne des tricks.
 

"J'ai appris à perdre mon temps
de façon plus créative.
Je m'y sentais en sécurité et
libre
"

Concernant mes influences, les deux plus marquantes ont clairement été les vidéos "QUESTIONABLE" et "VIRTUAL REALITY" - avant chaque session, c'était le défilé des images d'icônes telles que Duffy, Carroll, Howard, Rodney, Danny ou Colin [NDLR - c'est peut-être le bon moment pour vous annoncer qu'Eric Swisher, de Chrome Ball Incident, vient de publier un interview avec le filmeur du Plan B d'origine Jake Rosenberg avec, en plus, treize minutes de raw clips historiques, c'est à voir ici].

Finalement, j'ai rencontré le crew local qui m'a vraiment éveillé à l'aspect global du skate - à l'idée que c'était une pratique sans limite aucune, et qui nous rend plus fort en sublimant notre individualité naturelle. Le rencard pour les sessions, c'était au spot du coin : Filharmonia, le bâtiment de la salle de concert. J'ai appris à perdre mon temps de façon plus créative. Je m'y sentais en sécurité et libre. C'était du pur bonheur, et une nouvelle leçon chaque jour.

J'avais l'impression de m'être fait les meilleurs potes possible. Et en fait, sur le long terme, je ne me suis pas vraiment trompé car à ce jour, je peux toujours compter sur ces gens - même si je suis le seul à avoir persévéré dans le skate au final.


Frontside 50-50. Ph.: Piotr Kielb

LSM : Comment en es-tu arrivé à mettre en place quelque chose comme Filharmonia Skateboarding, exactement ? Quand est-ce que tu as fini par te dire que tu devrais faire les choses à ta façon - c'est une certaine vision qui t'as mené, ou c'est plutôt quelque chose qui s'est composé spontanément, avec les potes ? Aujourd'hui, LIVE met en avant "LEEF STORY" mais que peux-tu dire de tes autres réalisations vidéo ?

Krzysztof : En 2007, j'ai ressenti le besoin de changer quelque chose dans ma vie et du coup, je suis parti à N.Y.C. pour six mois ; là-bas, j'ai bossé sur des chantiers et ça m'a permis de me faire un peu d'argent. Au retour, le Dollar américain avait une valeur ridicule au point que ça ne faisait pas sens de les échanger pour des Zlotys polonais, donc j'ai préféré les investir dans la production d'une centaine de boards.
 
Frontside noseslide, Varsovie. Ph.: Krzysztof Godek
 
Je les ai dessinées dans Paintbrush et j'ai envoyé mon projet au premier fabricant que j'ai trouvé en ligne. La qualité, sur le moment, je m'en fichais. C'est quand j'ai vu que tous mes potes commençaient à vraiment skater mes boards que j'ai eu un certain déclic, et que j'ai décidé de continuer plus sérieusement.
 

Backside tailslide, Kiev. Ph.: Krzysztof Godek

Au fil des années, mon point de vue sur ce qui est important ou non a considérablement évolué ; la qualité de mes produits est devenu ma préoccupation principale, j'ai donc trouvé une usine digne de ce nom, j'ai appris tous les programmes Adobe pour pouvoir faire de vrais graphiques et j'ai aussi commencé à collaborer avec divers artistes.

"Les deux films forment un ensemble"

J'ai aussi fait deux vidéos complètes, la première étant "LLUF SONG", qui était une expression de mon amour dévorant pour le skate et de mon admiration naïve pour tout ce qui tourne autour.


"LLUF SONG"

Je voulais skater, filmer, créer pour une marque, des évènements, des spots, et tout ça dans le but de soutenir des gens, d'alimenter une culture, de proposer des perspectives de réalisation du rêve - j'ai l'impression d'avoir rêvé mon meilleur rêve toute ma vie. Pendant ce profond sommeil, j'ai sorti quelques courts montages promo qui sont toujours en ligne sur le compte YouTube Filharmonia. Et puis, quelques années plus tard, je me suis réveillé pour raconter une "LEEF STORY".


Lisbonne. Ph.: Krzysztof Godek

LSM : La liste des skateurs présents dans "LEEF STORY" est remarquable, avec des douzaines de skateurs en provenance de divers pays, documentés dans divers pays. Comment ces connexions se sont-elles mises en place, pratiquement, par exemple avec Luka Pinto ou encore Tommy May ? Comment vous êtes-vous organisés pour filmer, combien de temps le processus a-t-il pris au final et en général, comment expliquerais-tu l'ambition derrière ce projet ? Tu avais une vision précise de ce que tu voulais faire et ce, dès le début ? T'investir à ce point a-t-il amené son lot de difficultés ?

Krzysztof : Le principal dénominateur commun dans mes vidéos, c'est le FHM SKT crew - Bartek Górka, Michał Przybylowicz, Filip Dziewięcki et tous mes potes, un peu partout en Pologne.

Les autres, je les ai rencontré sur le chemin que mon skate m'a tracé. Je parle régulièrement à la plupart de ces gens. Par exemple, pour ce qui est de Luka, je l'ai rencontré quand il était tout jeune, alors que je rendais visite à mon brother from another mother Patryk sur l'île de Jersey. Je lui posais plein de question à son sujet à l'époque, d'ailleurs, car il était déjà talentueux.

"Après le skate,
le déluge ?

C'est cher à payer
pour autant
d'investissement
"

En 2014, j'ai eu besoin d'un nouveau bol d'air et j'ai acheté un van dans lequel je suis parti trois mois dans le Sud de l'Europe, notamment au Portugal et en Espagne en passant par la France, avec mon pote de Pologne : Krzysztof Godek. Dès le début, je savais que Luka ferait un bon compagnon de trip car il est drôle et facile à vivre. Sur ce trip, on a rencontré plein de gens, plein de bons skateurs et on a collecté plein de clips.


Filming à Murcie. Ph.: Krzysztof Godek

Ca m'a pris environ deux ans que d'accumuler assez d'images pour mon deuxième film. Dès le début, je savais que je le voulais complètement différent du premier. "LLUF SONG" s'achevait sur une note positive - c'était comme un rêve lucide à propos de skate.

"LEEF STORY", par contre, souligne les aspects plus négatifs et moins doux, en montrant que la vie connaît également ses bas, avec de la douleur et du chagrin. Les deux films forment un ensemble. Ils représentent un équilibre entre les bonnes et mauvaises vibrations qui m'accompagnent quand je skate.

"Je suis très inspiré par
les auteurs qui
n'utilisent pas de virgules
dans leurs productions"

Tout cet investissement a représenté beaucoup de mon temps personnel, ce qui m'a probablement empêché de développer une carrière professionnelle et de rencontrer des gens avec un parcours autre que celui du skateur type.

Tout ceci nous amène à la question de quoi faire après. Après le skate, le déluge ?

C'est un prix cher à payer pour - comme tu le dis - autant d'investissement.

Plus je vieillis, plus je le comprends.

LSM : Et donc, pour ce qui est de "LEEF STORY" en particulier, tu avais cette vision spécifique. Le montage est très intense et coupé au cordeau, la bande-son fonctionne en complément et d'une manière générale, c'est une vidéo impeccablement ficelée, sophistiquée avec beaucoup d'idées et d'effort investis, ce qui dénote de la précision de ton idée de départ. Les sensations, les émotions, les messages que tu espérais véhiculer, quels étaient-ce ? Certaines influences dans le domaine de la vidéo de skate t'ont-elle orientées sur la piste de l'esthétique que tu as adopté (par exemple, l'utilisation de la VX-1000, les images-dans-l'image et les divers effets plus ou moins oppressants) ?

Krzysztof : Oui, notamment sur le plan du montage, je savais ce que je voulais obtenir comme résultat.
 
J'aime vraiment beaucoup les plans rapides, en vidéo, car je trouve qu'ils représentent bien les diverses dynamiques du skateboard.
 
En ce qui concerne la bande-son, elle est partagée entre des morceaux que j'ai toujours aimé et qui ont un sens pour moi, et d'autres qui sont le fruit de longues heures de recherches sur Internet.
 

"Entretemps, dans n'importe quel
autre domaine, si tu t'investis
avec autant de passion,
tu arrives facilement
à en vivre
"

En effet, j'avais une image très spécifique du résultat que je voulais, et je n'avais qu'à l'exprimer, la concrétiser. Je suis content que ça se ressente. Je ne vois pas mon film comme un assemblage de parts mais plutôt comme une pièce complète - il doit être regardé de bout en bout pour être compris puisque chacun de ses composants forme une harmonie cohérente. Je suis très inspiré par les auteurs qui n'utilisent pas de virgules dans leurs productions.
 

Ollie en Sicile. Ph.: Krzysztof Godek

Je voulais que les gens, en visionnant "LEEF STORY", ressentent ce que je ressens et voient ce que je vois, pour qu'ils comprennent ma colère et ma déception, mais aussi qu'ils se déconnectent un peu de tout ça avec les réminiscences positives de "LLUF SONG" comme toile de fond.

Ca fait plus de vingt ans que je skate et que je sacrifie beaucoup au nom du skate, et je n'en ai jamais rien retiré, à part quelques remerciements. J'ai tenu ma boîte de skate pendant plus de dix ans, et ça a été une lutte constante afin de rester à flôt. A l'heure d'aujourd'hui, je dois toujours travailler dur afin de subsister décemment ; alors qu'entretemps, dans n'importe quel autre domaine, si tu t'investis avec autant de passion, tu arrives facilement à en vivre.

"Une autre révélation
douloureuse que j'ai eu,
c'est que le monde du skate
n'est pas aussi ouvert
qu'il le semble
"

Qu'on ne s'y trompe pas, je respecte - et respecterai toujours - le skate pour ce qu'il est, ce n'est jamais quelque chose dans lequel j'ai donné pour en retirer un quelconque profit ; c'est juste qu'avec l'âge, je comprends que la vie est plus mondaine que ça. Aussi, c'est difficile pour moi que d'accepter comme tout ce qui était, à l'origine, si amusant dans le skate est maintenant devenu pénible. Une autre révélation douloureuse que j'ai eu, c'est que le monde du skate n'est pas aussi ouvert qu'il le semble - en fait, il est vraiment hermétique et intégrer le milieu sans connaître les bonnes personnes est compliqué.

J'utilise la Sony VX-1000 parce que c'est un équipement de légende qui est utilisé dans la vidéo de skate depuis des années. J'adore l'effet que cette caméra donne couplée à l'objectif MK1, le champ de vue est parfait.

Pour ce qui est des images-dans-l'image, je trouvais que ça adéquat pour véhiculer des émotions supplémentaires et autres perspectives autour du processus de filming.


Backside 180 nosegrind à Porto. Ph.: Krzysztof Godek

J'ai aussi décidé d'utiliser pas mal d'éléments graphiques divers, choix que certains trouveront peut-être risqué mais moi, je trouve leur utilisation honnête, ces images font partie du langage de la vie quotidienne après tout donc pourquoi ne pas les utiliser ? J'ai inclus beaucoup de métaphores, comme les oiseaux qui s'attaquent comme les gens s'attaquent, et persisteraient à nous attaquer quand bien même on mourrait. Les images ne sont pas utilisées aléatoirement, elles ont toutes un sens sous-entendu ou une signification émotionnelle.


Ollie à Gérone. Ph.: Krzysztof Godek

Mon but était que la vidéo finale soit mon expression la plus sincère possible. Je voulais que l'image touche les sentiments des spectateurs, et leur fasse ressentir ce que nous, on a pu ressentir sur le moment.


Ollie over to frontside tailslide, Athènes. Ph.: Krzysztof Godek

LSM : Comment t'occupes-tu, en ce moment ? En plus d'être un réalisateur de talent, comme le prouve ta propre part dans "LEEF STORY", tu es également un skateur très actif, avec des apparitions régulières dans les médias (par exemple, récemment, tu as eu une part dans la nouvelle vidéo de Krzysztof Godek). A quel point restes-tu impliqué dans ta scène actuelle, as-tu quelque chose à dire sur la scène polonaise en général, et des productions locales à recommander ?

Krzysztof : En tant que gérant de marque avec Filharmonia Stakeboarding, je me suis retrouvé à manager une équipe de skateurs doués, dont j'admirais le style. J'étais parmi eux, intégré au truc donc j'ai décidé de m'octroyer ma propre part dans "LEEF STORY", assez naturellement. Le skate est une grande partie de ma vie, peu importe l'état dans lequel il peut se trouver, il reste crucial à mon existence.
 
Krzysztof Godek me soutient et m'aide à cerner mon besoin d'expression personnelle depuis longtemps. En plus de ses contributions en tant que vidéaste à la vidéo, on peut également y trouver quelques rejets de la vidéo de Kuba Kaczmarczyk : la Grey Area "NEVERWHERE" - et ensuite, tout le reste, c'est moi qui l'ai filmé.

"Beaucoup d'investissements
ne sont qu'autant
de cases cochées
dans le cahier d'exercice
d'un maire
"

Ces jours-ci, je me consacre davantage au skate qu'à la vidéo, puisqu'à trente-huit ans je ne peux pas être sûr de combien de temps il me reste à passer sur une board, tandis que la VX-1000 peut toujours attendre.

La scène polonaise actuelle, selon moi, déborde de jeunes skateurs qui voient le skate comme un sport. C'est parce qu'ils l'ont découvert dans un contexte de Jeux Olympiques, avec l'opportunité de suivre un entraînement professionnel, de voyager, de fréquenter divers spots et de forger leur répertoire de tricks.

C'est une version du skate qui est différente de la mienne et des autres skateurs de ma génération, ou plus vieux, mais je ne la critique pas puisque de toute manière, tout change.

Ces jeunes ne feront probablement jamais la même expérience du skate que moi, mais ils ont aussi la chance d'avoir davantage d'opportunités pour continuer à en faire dans de bonnes conditions toute leur vie, peut-être même au point de finir par en vivre, ce qui ne ferait qu'alimenter davantage encore leur passion.

Je croise les doigts pour eux.


Michał Przybylowicz, frontside tailslide kickflip out. Ph.: Krzysztof Godek

Malheureusement, je trouve que le skate polonais est loin derrière le reste du skate en Europe, même si on a plein de gars talentueux qui, s'ils continuent sur leur lancée, ont des chances de se faire remarquer à l'étranger.

A mon avis, la raison, c'est le manque d'endroit où s'entraîner - nos skateparks sont très basiques, les modèles sont des années quatre vingt-dix et du fait des normes de construction locales, ça n'est pas censé changer.

Au final, beaucoup de budgets incroyables se retrouvent gâchés - beaucoup d'investissements ne sont qu'autant de cases cochées dans le cahier d'exercice d'un maire.

Je pense que peu importe à quel point tu aimes skater les rues et tu t'en fiches du zoo du skatepark, tu as toujours besoin d'un endroit où skater tranquille, sans la pression de risquer de te faire dégager et où tu peux te concentrer à perfectionner ton trick.

"La seule competition
qui m'intéresse, c'est
celle contre mes
propres barrières"

Une autre chose qui manque ici, ce sont les figures d'autorité, en Pologne, dans le sens où on a pas vraiment de skateur local qui serait fort d'une longue carrière à l'internationale et qui inspirerait les jeunes à se consacrer au skate au même point.

Enfin - toutes ces choses ne font que nous préparer davantage aux défis de la rue, et nous rappeler à pourquoi le skate est si génial, dans toute sa simplicité.

En ce qui me concerne, je ne participe pas au skate en tant que sport, mais les gens me voient toujours sur une board malgré tout - la seule compétition qui m'intéresse, c'est celle contre mes propres barrières. A côté de ça, j'ai un emploi à plein temps et j'essaie surtout de profiter de ma vie ici à Varsovie, tout en essayant de voyager autant que possible.

Pour ce qui est des recommendations, j'encourage tout le monde à se pencher sur ce que font Youth Skateboards, Raw Hide et Uliczneswirusy - leurs crews et leurs images en général. Evidemment, il y a aussi l'institution qu'est le corpus des productions Grey Area Video.

Mon idole de longue date Tomek Kotrych, mes partenaires de crime Krzysztof Godek et son nouveau bébé Repeat, le seul mag imprimé en Pologne : Barrier Skate Mag, les créations de béton faites par le crew de Szaber bowl et pour ce qui est des jeunes, vous pouvez regarder dans la direction générale de Filip DziewięckiAndrzej Palenica, Filip Wojciechowski et Janek Jaroszewicz.

LSM : Merci pour ton temps et tes mots, Krzysztof!

Krzysztof : Cheers !


Bordeaux. Ph.: Krzysztof Godek

 

Live Skateboard MediaLive Skateboard Media

Patientez pour passer l'annonce...
Fermer