Quand Dan Wolfe en personne met en ligne "CLOSURE", la vidéo récapitulative de son parcours de vidéaste sur dix ans - entre 1993 et 2003, plus précisément - avec les meilleurs rushes de vidéos classiques telles que "EASTERN EXPOSURE", "REAL TO REEL" mariés à un paquet d'inédits, dont beaucoup de clips à San Francisco, en qualité max et format chapitré sur Vimeo, le confinement passe beaucoup plus doucement !
Pour les plus curieux des anglophones parmi vous, on en profite pour rediriger vers son interview avec Eric Swisher de Chrome Ball Incident, l'an passé. Ce qui ne tue pas rend plus fort et les bouillons de culture sont recommandés pour un système immunitaire impeccable.
"DAEWON", c'est le documentaire sur le skateur éponyme (mais avec pour nom de famille Song), fin technicien aux origines coréennnes ayant plus ou moins posé les bases du skate technique moderne, à bases de lignes de tricks compliqués et flip-in, flip-out en tout genre, le tout entre deux parkings glauques et autres cours d'école à L.A. C'est Joe Pease qui s'est appliqué à la réalisation, pour TransWorld et Adidas. Daewon en profite pour placer sa nouvelle marque Thank You Skateboards avec Torey Pudwill, sans même la promouvoir directement puisque la narration s'attarde principalement sur son parcours, de l'époque des Beryl Banks et de sa part dans la "Love Child" pour World Industries (chapeauté par le parrain de sa propre ère : Steve Rocco, qui commente, d'ailleurs) jusqu'à son statut actuel de roi de l'Instagram skate. "Trilogy" et sa musique regrettable (et regrettée), sa lutte symbolique et symbiotique avec Rodney Mullen, l'épopée Deca ; la vidéo DVS, "Skate More", mais aussi "Cheese And Crackers". Certains tournants de son histoire - telle que l'avorton Artafact, ou encore l'abondance de marcels - ne sont pas évoqués et la réalisation est parfois très, voire trop romancée mais globalement, le portrait est une bonne présentation d'un grand pionnier du skate, à l'instar de ce qu'aurait pu être un épisode de ON Video lui étant consacré, par exemple (celui consacré à Mullen, en bonus, ici !).
Ça y est les Das Days à Paris c’est fini (pour le moment on éspère...) même les meilleures choses ont une fin, mais pour vous consoler voilà la fine fleure d’adidas skaboardong en train de retourner tous les spots qu’ils ont pu croiser à Paris. Un petit peu de Blondey Mccoy, du Marc Johonson, et surtout Heitor Da Silva à l’honneur au meilleur de sa forme, pas étonnant avec un style aussi fluide et une telle aisance, c’est fou comme tout paraît si simple quand on le regarde faire.
Ou comment le "feel good" movie du dimanche n'aura été filmé qu'une une journée de skate avec une caméra obsolète… Pour ce qui est du retour de la Staple, on laissera les adeptes du rétifisme se prononcer!
Ça en fait des footages à remixer pour Manolo, et pourtant, il n'a pas bâclé! Du très beau travail, et une belle leçon de classe, quelque soient les époques!
Ce passage du team Lakai sur le spot DIY de Montréal nous donne la grande chance de voir Rick Howard à son meilleur, c'est à dire sur une board, tout en finesse!
Vous n'êtes peut-être pas encore au courant, mais ces trois-là ont décidé de revenir aux sources avec leur projet The Back Forty, et ce petit message de leur part semble idéal pour vous souhaiter une nouvelle année pleine de sessions à faire les couillons avec les potes!
Les vingt ans de Girl skateboards continuent de se célébrer, et l'on ne s'en plaindra pas! Ici, Orchard skateshop (de Boston) apporte sa pierre avec une mixtape de leurs parts préférées, sélectionnées au long des années, montées à l'ancienne, et dont "à l'arrache". On notera que les vieilles parts se taillent la part du lion, notamment dans le bouquet final. Bien-sûr, vous savez déjà de quelle part il s'agit… Preuve que les vraies bonnes choses ne vieillissent jamais.